Le quartier « Ananeraie » commence à être, de plus en plus, le couloir de la mort pour les voyous auxquels la peine capitale est appliquée, par des riverains qui, vraisemblablement, en ont assez de leurs agissements indélicats.
Dans notre parution du samedi 3 novembre 2018, nous mentionnons que dans la nuit du samedi 13 au dimanche 14 octobre 2018, au quartier « Ananeraie », l'agresseur d'un passant avait été tué par les populations. C'était précisément, à l'endroit dénommé « 2ème arrêt ».
Et voilà que dans la même nuit, dans le même quartier, on fait rebelote avec quasiment les mêmes acteurs. Un autre rabat-joie a encore payé de sa vie, ce que l'on ne semble pas tolérer là-bas.
Cette nuit-là, expliquent nos sources, un criminel, ignorant sans doute qu'un autre qui fait le même sale travail que lui venait de tomber horriblement, va entrer en scène. Ainsi, ce coupe-jarrets, vêtu notamment d'une culotte kaki, croit bien faire de s’attaquer à une femme, juste à hauteur des locaux de la Caisse d'épargne, au carrefour « Oasis ».
Les appels à l'aide de la pauvre dame ne tombent pas dans oreilles de sourd, comme on le dit. Rapidement, des populations se manifestent en fonçant à l'endroit d'où parviennent les appels de détresse. Et ces riverains couche-tard tombent sur la scène du sinistre trentenaire, s'employant à arracher, avec violence, ses biens à la pauvre femme.
A la vue de ces volontaires prêts à prendre fait et cause pour la dame agressée, le bandit armé d'un couteau prend la tangente. Peine perdue pour lui. Lâché par Dieu qui ne l'investit pas de son onction, le fripon battu à la course de vitesse est rattrapé et chopé.
Dans une cacophonie totale, ceux qui viennent de l'appréhender ne jugent pas utile de le livrer à la police. Ils estiment que ce bandit présumé va être conduit à la Maca, où il va se gaver de bouffes aux frais du contribuable, et ressortir plus tard de taule, pour revenir agresser ces mêmes contribuables.
Pas question donc de le conduire aux agents des forces de l'ordre. Il faut lui régler les comptes ici et maintenant. C'est ce qui est décidé par la foule qui refuse d'être raisonnée par les supplications du malfaiteur présumé. Ce dernier est donc battu jusqu'à ce que mort survienne.
L'agresseur liquidé, les bourreaux s'évanouissent tous dans les dédales du quartier. Bien évidemment, de peur d'avoir à répondre devant les juridictions compétentes, de l'exécution sommaire. Les éléments de la police, informés, arrivent sur place. Ils procèdent au constat d'usage qui s'impose en pareille circonstance. Et grâce à une enquête de voisinage, ils parviennent plus ou moins à avoir une idée de ce qu'il s'est passé. Après quoi, les services des pompes funèbres enlèvent le corps non identifié et vont le déposer à la morgue, au Km 17, sur la route menant à Dabou.
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